Triste oiseau

Né par hasard de la science moderne,
J’étais venu retrousser lamentablement la grand’route.
Edvarda se tenait là, le parapluie à la main,
Les rideaux tournoyaient d’un air digne ;
En un instant j’oubliai tout.

Triste oiseau de granit aussitôt voltigé en moi,
Forme humaine apathique impassible,
Courbée en deux d’argile à chapeau mou,
Nation sans plume bien pauvre témoigner purgatoire ;

Des veines bleues – pas besoin de les regarder
Ses épaisses lunettes vaquant où son instinct l’attire
L’Alcade devint pourpre.

Un refroidissement exécuté de bonne grâce,
Bien que par politesse ils poursuivront toujours...
Avec indifférence, j’oubliai tout.

Ce jour-là, j’ai vraiment compris
Apparences, triste oiseau sur la poitrine,
Dent noire éteinte et couverture ;
Comme quoi souffrante
La vie a du bon.